Exposition: "Les couleurs du temps" à Boeschèpe

On dit que la photographie montre « ce qui a été », que c’est le moyen d’arrêter le temps... mais peut-on
photographier le temps ? C’est le défi que relèvent, chacune à sa façon, deux artistes de l ‘Association Hélio.
Myriam Rispens, photographe bruxelloise, plonge dans ses souvenirs pour faire revivre, à travers des collages, un souvenir d’enfance resté vif en elle : « toute petite, perdue dans l’eau, j’avais la sensation de glisser à toute allure le long d’un toboggan, croisant, au fil de la descente, les visages de ceux et celles qui m’étaient les plus chers ». Dans son autre série, Les Clémentines, elle fait surgir des figures de femmes disparues. Leurs images s’effacent lentement, comme emportées par le temps, et pourtant, leur présence persiste, troublante, silencieuse, presque palpable...

Cécile Paris, photographe de la métropole lilloise, préfère jouer avec le temps du rêve dans sa série Vague à l’âme : « une émotion, un partage, une histoire, le reflet de l’âme, une thérapie, un moment suspendu. La mer sous toutes ses formes si intemporelle ». Et puis, avec les clichés de la série des Feuilles, il y a le temps à tuer… lors du premier confinement, « en jouant avec les reflets de la lumière, ils représentent le même feuillage à différents moments du jour et de la nuit sous différents angles ».

Vernissage le vendredi 6 juin à 18 h 30 en présence des artistes
Exposition visible du 8 juin au 14 juillet, les dimanches et jours fériés de 15 h à 18 h dans la galerie du moulin.

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